« It's not easy love, but you've got friends you can trust
Friends will be friends
When you're in need of love they give you care and attention
Friends will be friends
When you're through with life and all hope is lost
Hold out your hand 'cause friends will be friends
Right till the end »Les journées au lycée s'enchaînent toutes et se ressemblent toujours affreusement. Fergus n'avait qu'une hâte, c'était d'arriver au moment où il pourrait aller rouler. Encore fallait-il tenir jusque-là. Au moins, il était parvenu à ne pas se faire virer de cours une fois de plus. Sinon son père l'aurait probablement empêcher d'aller rouler. Mais comme à son habitude, il s'était retrouvé parmi les premiers dehors. Cela lui avait laissé le temps de faire un peu de sport avant de se rendre au parc. Il devait rejoindre Lazio. Il avait beau être plus vieux que lui, ils s'entendaient bien. C'était un peu comme avoir un grand frère. Il écoutait ses conseils ... la plupart du temps. Il restait quand même un ado, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Même s'il n'était pas méchant.
Il se retrouva à l'attendre un peu, mais ça ne le dérangeait pas. Lazio travaillait. Fergus l'avait souvent vu avec ses parents : quand ils s'y mettaient, ils pouvaient revenir vraiment tard du travail. Fergus comprenait. Il patienta donc sans trop s'inquiéter à leur lieu habituel, le banc blanc sous le vieux chêne. C'était calme. On voyait les étoiles apparaître dans le ciel. Une nuit claire s'annonçait.
Il sourit à Lazio en le voyant débarquer, un peu essouflé.
« Hey ! Ne t'excuse pas pour ça, quand même. »Le sourire qui étirait les lèvres du plus jeune était sincère.
« Oh, tu sais, le lycée... »Il laisse échapper un rire.
« J'ai frôlé l'exclusion pour avoir repris le prof de littérature. »Il hausa les épaules. Il ne l'avait pas fait exprès en plus. Pour une fois.
« Et toi ? T'as pas vu de trucs trop horribles aujourd'hui ? Pas d'objets improbables coincés dans des canalisations ? »Fergus adorait entendre des anecdotes de travail, que ça vienne de Lazio ou d'un autre. Il y avait toujours quelque chose d'étrange qui se passait quelque part. Et Lazio savait raconter les choses. Du moins, c'était ce dont Fergus avait l'impression.
« T'as déjà mangé ou tu veux qu'on aille chercher un truc ? » Fergus avait toujours la dalle, plus ou moins. Heureusement qu'il était du genre sportif. Même s'il n'était pas vraiment un poids plume, il n'était pas gros pour autant. De ce côté là, il avait hérité du physique trapu de son père, ce qui était assez paradoxal pour un pilote. Mais il s'en moquait bien, du moment qu'il pouvait rouler.
w/ @lazio detrova