'Cause princesses don't cry. [ Lazio ]

La fin de la soirée a sonné pour lui. Il s'est retrouvé au volant de sa moto et ce sentiment de rater quelque lui saute en plein visage. Attendant le feu vert, le brun a observé les gens se balader et une sensation de vide s'agrippe à lui. Il a toujours ressenti un vide constant, éternel, comme si quelque chose manque à sa vie. C'est une sensation étrange, car il n'a jamais eu la solution à ce problème. Il s'est surpris à conduire jusqu'au pub de la ville. La raison ? Il lui faut  un verre. Rien de plus, rien de moins. Juste un verre. Ce soir, il lui faut quelque chose de plus fort, il cherche à ôter ce vide en lui. C'est donc tout naturellement que ses pieds l'entraînèrent au bar. Ce n'est pas si loin du quartier où il vit, et n'a cas qu'à remonter les grandes avenues. Les corps bougent à un rythme lent et soutenu sous ses yeux. Il peut sentir la basse de la musique techno qui joue à Tue-tête, vibrer dans tout son corps. Il boit un verre et a commandé une bouteille d'un très cher et délicieux whisky. Le verre est tellement bon, qu'il n'a pas pu s'empêcher d'acheter la bouteille. En regardant avec attention la foule, Lazio s'est perdue dans ses songes. Le brun était censé rentrer chez lui, mais à la place il s'est retrouvé, picolant tout seul. Il a fait une contre soirée, improvisée. Lazio a l'impression de devenir une créature de la nuit à passer la plupart de son temps à effectuer des activités nocturnes plutôt que de profiter de la journée. Rien à foutre. Il boit d'une traite son verre de whisky avant de le claquer sur la table. Sentant l'alcool envahir ses veines, il s'est senti poussé des ailes. Il descend l'étage pour rejoindre la piste de danse avec l'intention de libérer tout ce qu'il a. La preuve qu'il est alcoolisé, il n'aurait jamais fait ça en temps normal.

Sur le chemin du retour, Lazio est rentré à pied et n'a pas pris le risque de prendre sa moto. Tant pis, il ira la chercher demain. Une fois arrivé devant chez lui, il grimace. Puis, il peine à ouvrir les yeux ayant l'impression d'être dans un chantier où des coups de marteau sont assignés directement dans son crâne. Il porte doucement ses phalanges sur ses tempes dans le but de les masser un peu, mais ça n'allait pas résoudre le problème. Lazio a toujours mal en plus d'être victime de nausées. Il sait très bien ce qui cloche chez lui. Il n'est pas malade. Il n'est pas enceinte non plus. Il a juste un peu trop bu. Une fois chez lui, c'est avec un grand élan qui se laisse tomber sur le canapé, dans le noir total. Il ferme les yeux, et se laisse guider sans les bras de Morphée. Mais quelques minutes plus tard, plusieurs bruits étranges réveillent petit à petit Lazio qui se redresse lentement du canapé. Les bruits proviennent de la cuisine, alors le brun se décide de marcher, et son pied se cogne contre la table basse manquant de tomber sur celle-ci. Il n'est pas vraiment discret. Le brun remarque la silhouette de sa soeur, alors il s'adosse contre le mur de la cuisine, observant sa petite soeur. - Décidément, la discrétion ce n'est pas la spécialité de la famille., a-t-il commencé gloussant légèrement avant d'allumer la lumière de la cuisine. - Tu as du chocolat sur la joue, a-t-il fait remarquer, essayant de ne pas rire. Dans l'état où il est, Lazio peut rire de tout, comme de n'importe quoi. Lazio ne quitte pas des yeux sa soeur, son comportement est étrange, tout comme le sien d'ailleurs.