adrastée & orion

Bonsoir, Adrastée.
Avant de m'incendier, toi et ton amabilité légendaire,
aujourd'hui je ne viens pas dans le but de t'enquiquiner, bien que cela soit excessivement tentant.

Je viens juste pour prendre de tes nouvelles, peut-être t'inviter à boire un verre si tu daignes à me répondre.

@adrastée moon

Orion.
Quelle surprise de voir que tu ne viens pas m'emmerder, mais tu m'en vois plus que ravis. Si cela ne pouvait être plus que seulement exceptionnel.

M'inviter à boire un verre ? Tu vas de surprise en surprise aujourd'hui, mais pourquoi pas. Cela serait idiot de ma part de refuser un verre gratuit comme ça.

En tout cas, il semble que je connais bien tes points sensibles. Je vois que je te touche en plein cœur, cela me ravit tant, ça change d'habitude. Tu sais, quand tu menaces de me défigurer avec tes faux ongles ?

Comment tu vas Adrastée ? Et les gens autour de toi ? Toujours sains et saufs ?

Je passerai te prendre ce Samedi, pas avant pas après. Je n'ai pas le temps, débrouille-toi pour me faire une petite place dans ton planning.

Ne prends pas trop la confiance non plus, la chute pourrait être difficile. Ne penses pas non plus trop me connaître, la réalité pourrait être surprenante.
Tu rigoleras moins le jour où cela arrivera. Je te referais ton portrait, accompagné de doux mots pour le poète que tu es.

Je vais bien et toi Orion ? Toujours des nôtres ? Et c'est gentil de t'intéresser à mon entourage, mais ne t'inquiète pas pour eux.

Ce que tu peux être énervant. Qu'as-tu dont à faire ? Ennuyeux que tu es.

Tu m'aurais fait peur, si je ne savais pas que tu étais aussi inoffensive qu'un petit chaton, Adrastée. Tu ne fais rien d'autre si ce n'est de miauler, mais tu peux toujours essayer.

Toujours. Quoi, tu souhaites autant te débarrasser de moi ? J'en serais presque heurté, mais je sais que c'est ta façon à toi de montrer tout l'amour et l'affection que tu me portes, alors je prends, merci.

Le poète que je suis est en train de travailler sur un nouveau recueil. Et puis, j'ai beau être ennuyeux, je suis suffisamment entouré. Désolé de te décevoir, mais tu n'es pas la seule à combler mon cercle social, aussi petit soit-il.

Si tu ne veux pas, je peux toujours inviter Poppy, tu te contenteras d'avaler toute seule ton pack de bières dans ton salon.

Vois tu à quel point tu ne me connais pas Orion ? Les apparences peuvent être trompeuses. La réalité peut être tout autre. On ne t’as jamais appris à ne pas te fier aux apparences mon chère et tendre Orion ? Où as-tu grandis pour être ainsi ?

Que tu sois des nôtres ou non, la différence est moindre : j’aurais enfin plus personne pour me taper sur le système. Une pause bien mérité.

Je plains ses pauvres personnes autant que je me plains moi même pour encore réussir à te supporter. Ce que tu peux être ennuyeux et énervant. J’espère que tous les poètes ne sont pas comme toi, sinon la vie serait bien triste.

Ça n’aura pas le même goût que si tu m’invites. Vois-tu, j’affectionne particulièrement le goût du gratuit. Celui du verre qu’on nous offre avec plaisir, un grand sourire sur le visage comme celui que tu auras samedi. D’ailleurs, je t’attends à 20h devant chez moi. Ne soit pas en retard.

Souhaites-tu me faire peur ?
Tu me fais plus rire qu'autre chose.

Tu es frêle, Adrastée, ô combien tu clames le contraire, tu peux t'effondrer en un petit toucher. En tout cas, je te connais bien plus que les autres pensent savoir en tremblant à côté de toi. Tu m'aurais anéanti il y'a bien longtemps, sinon.

Tu les plains, et pourtant, tu es toujours à mes côtés, n'est-ce pas ? Je pense que tu devrais surtout donner une chance, à ces poètes, lire de la prose peut s'avérer aussi apaisant qu'une séance de yoga. Je parie que tu n'as jamais lu un seul de mes poèmes, amie indigne que tu es.

Bien. Comment oserai-je faire attendre ma souveraine ?
Insupportable.

Je te mets juste en garde. Si tu ne me prends pas au sérieux, c’est ton problème, pas le mien.

Tu me fais surtout pitié, voilà pourquoi je t’épargne. Mais continue comme ça, continue à jouer et ce ne sera plus le cas Orion Sinclair.
Tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenu.

Ah parce que je devais en lire ? Première nouvelle. Désolé, mais mes partitions sont actuellement mes seules lectures.

Tu n’oserais pas c’est tout.
Soit là à l’heure.

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