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 let me take you away.

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Lazio Detrova
Lazio Detrova
membre du mois
◆ Date d'inscription : 12/07/2020
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let me take you away.   let me take you away. EmptyMer 29 Juil - 12:40

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let me take you away.

Le soleil s'est endormi sur la ville de Hashford Hill, il n'est pas très tard et pourtant les lumières de la ville sont déjà allumées, suite à l'obscurité instaurée par un ciel légèrement couvert. Debout, face à l'entrée de la boîte, le brun termine sa cigarette et se sent prêt à passer une belle soirée. Le night-club a beau être dans la zone industrielle, situé à gillespie zone, ça n'empêche pas les habitants et les touristes de venir y picoler en continu. Tous les soirs, toutes les soirées, la boîte est bondée. Des banquettes et canapés confortables remplacent les chaises, les lumières tamisées, parfois colorées, permettent de mieux discerner les visages, et la diffusion de musique d'ambiance invite à la détente et à la danse. Accoudé contre le comptoir, le regard dans le vide, ses pensées viennent et repartent lentement. Il apprécie observer les gens, les voir danser, rigoler et s'amuser. Dans le fond, ça le rend heureux. Les heures défilent, le temps passe vite et le brun décide d'envoyer un message à Sileas, son amie d'enfance, son ancien crush étant gamin. La réponse positive de la brune le fait sourire, bêtement. Ce soir, Lazio compte bien faire sortir son amie et de profiter d'une soirée, alcoolisé ou non, mais à ses côtés. En l'attendant, le brun a commandé sa liqueur alcoolisée, son whisky préféré. La chaleur procurée par l'alcool n'est pas désagréable. Sa vie tourmentée paraissait moins insurmontable. Sa tête bouge au rythme de la musique, une musique qu'il ne connaît que trop bien. Il a chuchoté les paroles, entre deux gorgées.

Quelques minutes plus tard, Lazio se dirige à l'extérieur pour attendre son amie, et il en profite pour fumer une autre cigarette. A vrai dire, Lazio n'a pas tenu au courant Sileas de l'endroit où ils vont passer la soirée. Peu importe, et même si elle refuse, Lazio est prêt à lui faire les yeux doux afin de l'entraîner dans une danse endiablée. Une petite tête familière fait son apparition à l'entrée de la boîte, et c'est sans surprise que Lazio s'avance vers son amie. - Te voilà, enfin. J'ai bien failli faire ma soirée tout seul, sans toi., s'est-il exclamé en rigolant légèrement. Au passage, il écrase sa cigarette dans le cendrier à sa droite, et continue sa route afin d'arriver à la hauteur de la brune. Un sourire en coin, automatiquement, il dépose ses lèvres contre sa joue. - S'il te plait, ne me demande pas où nous allons passer la soirée. Laisse-toi guider., a-t-il ajouté en haussant les sourcils, suivit d'un clin d’œil, puis il finit par sourire, laissant apparaître toutes ses dents. Lazio prie pour que Sileas accepte de faire une soirée , légèrement, déjantée, comme autrefois.
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Sileas Clyde
Sileas Clyde
Le petit nouveau
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Re: let me take you away.   let me take you away. EmptyMer 29 Juil - 18:26

Morte. Elle est complètement vidée de sa journée, les muscles encore meurtris par les heures d’entraînement. Pas de cours aujourd’hui, et pourtant, elle a passé sa journée à la barre, puis sur le parquet, face au miroir, à répéter les mêmes mouvements inlassablement, encore et encore, à la recherche de la moindre imperfections du geste. Pousser le corps dans ses derniers retranchements, ignorer les premiers signes de fatigue, elle a l’habitude, Sileas, depuis qu’elle est toute petite, sa mère lui a apprit la persévérance. Ne jamais abandonner, peu importe si elle arrive à épuisement. La constance, toujours. Les litres d’eau qui s’enchaînent pour palier au manque d’énergie qui commence à se faire sentir. Le plat de légumes soigneusement préparé par maman qui l’attend sagement à la maison, hors de question de faire des écarts. Elle en a marre, parfois, aimerait bien pouvoir s’enquiller un plat de lasagne entier, un pot de glace, un paquet de chips… Mais l’envie lui passe bien vite. Les interdictions de la mère ancrée dans son cerveau, les conséquences du moindre écarts qui se rappellent à elle font que rien que d’y penser, elle a la nausée. Elle se laisse couler dans l’eau bouillante de son bain, lâche un soupir de satisfaction alors qu’elle relâche enfin la pression l’espace d’un instant. Il n’y a que là qu’elle arrive à réellement se détendre, le cerveau complètement embuée par la vapeur, impossible de réfléchir à quoi que ce soit et ça l’arrange bien, de s’oublier pendant quelques minutes. Oublier sa mère, oublier la danse, oublier les enjeux, oublier les doutes qui l’assaillent jour après jour… Oublier d’éteindre son téléphone, aussi, apparemment. La sonnerie qui la tire de sa séance de relaxation, elle souffle, râle, mais tend néanmoins la main pour voir qui peut bien lui envoyer un message en pleine soirée. Pas vraiment du genre fêtarde, c’est rare qu’on la sollicite pour sortir passé une certaine heure. Le nom s’affiche, et ça ne l’étonne qu’à moitié. Lazio, évidemment. Elle roule des yeux, mais les doigts n’en envoient pas moins une réponse positive. Le temps de sortir de l’eau, de se sécher et d’enfiler le premier truc qui lui tombe sous la main - une robe, ça va plus vite - et la voilà sortie, profitant de l’absence de la matriarche pour filer en douce. Parce que c’est Lazio, qu’ils sont potes depuis bien trop longtemps pour qu’elle se contente d’une simple excuse. Et que dans le fond, elle aime bien passer du temps avec lui. Elle sait pas très bien pourquoi, préfère ne pas se poser la question, parce qu’elle sait que ça foutrait tout en l’air. Alors elle se contente d’attendre, de voir ce que ça donnera - ou pas. Ambiguïté il y a eu, c’est certain. Mais elle ne s’est jamais donné cette liberté, et maintenant quand elle y pense, y a comme un semblant de regret qui pointe le bout de son nez, les “et si…” qui viennent se glisser dans le coin de l’oreille…

Elle finit par arriver devant la boîte qu’il lui a indiqué, en priant intérieurement qu’il ne la fera pas entrer là-dedans. Il finit par s’avancer, et ça lui arracherait presqu’un semblant de sourire d’entendre son rire. Presque. “C’est pas de ma faute si tu gères pas ton timing, je venais d’entrer dans mon bain. Admire plutôt l’effort que j’ai fait pour venir.” Les lèvres qui viennent claquer sur sa joue et elle préfère ignorer ce qu’il se passe à l’intérieur à son contact, chasser les papillons à grands coups de raquette électrique. Et elle le sent venir, avec son clin d’oeil et son grand sourire, elle fait la moue, rale pour la forme parce qu’elle sait très bien qu’elle finira par céder. Ca a toujours été comme ça, avec lui. “Urgh, tu sais que je déteste les surprises. Donne moi au moins un indice. S’il te plait…” Elle lève ses grands yeux vers lui, force un large sourire sur ses lèvres en espérant réussir à grappiller au moins une information, juste assez pour réussir à deviner la suite.
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