— Chaque matin se ressemblent, et les habitudes de Storm ont otujours été les même. Après s’être réveillé aux aurores et avoir pris un petit déjeuner accompagné des chants des oiseaux, c’est au tour de ses plantes d’être chouchoutées. Il vérifie tous les matins que toutes ses plantes ont passé la nuit, et qu’aucune ne s’est volatilisée comme par magie, ce qui est en soi peu probable, mais il préfère s’en assurer quand même. A défaut d’avoir un animal, il s’occupe de ses végétaux de la même manière, si ce n’est plus, et en plus c’est plus pratique sur un tas de points. Il est persuadé qu’elles poussent plus vite parce qu’il a de grandes conversations avec elles, et lui dire le contraire le fera juste grimacer. Il ne se souviens pas vraiment pourquoi il aime tant être entourée de plantes en tout genre, mais en tout cas, elles commencent à prendre un peu trop de place ; c’est simple, il y’en a dans chaque pièce, près de chaque fenêtre. Il a besoin de son petit coin de verdure.
C’est entre deux coups d’arrosoir, qu’il se rend compte d’un petit espace vide sur une de ses étagères. Il n’est pas très grand, pas tellement visible, mais il y’a assez de place pour rajouter un pot de quelque chose. Il essaye de ne pas trop s’en préoccuper, mais il se connait il sait que ça va l’obséder jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose pour y remédier, et puis ça fait longtemps qu’il n’a pas investi dans une belle plante alors… tant pis. Il fini d’arroser tout le monde, avec un mot doux un chaque fois, et il se dépêche d’aller se doucher pour pouvoir partir le plus vite possible, histoire de ne pas débarquer en même temps que tout le monde, et d’avoir la boutique à lui tout seul. Son sac sur le dos, son béret vissé sur sa tête il est paré et il s’élance vers une de sa boutique préférée, où il a ses habitudes. Disons, qu’il aime bien l’ambiance de la boutique, et il doit même parfois se forcer à ne pas y rentrer, parce qu’il sait que c’est impossible pour lui de repartir les mains vides. Il sourit un peu bêtement quand il pousse la porte pour rentrer, et il passe juste sa tête pour regarder si il y’a du monde, avant de se glisser à l’intérieur. Il n’y a personne derrière le comptoir, alors il suppose qu’il va trouver Ambrose quelque part dans les rayons. Il se balade, les mains derrière son dos, le nez en l’air pour bien tout voir. Ce qu’il adore avec les fleurs en général, c’est que les arrivages changent et suivent les saisons, alors il redécouvre à chaque fois. Comme d’habitude, pendant son repérage il hésite, et en grand indécis qu’il est, il sait qu’il va avoir besoin d’aide. Quand il le trouve enfin, il se penche un peu, et il accompagne ses paroles d’un petit geste de la main, « Salut, c’est encore moi. » parce qu’à force de venir et de poser un milliard de questions pour ne pas faire de bêtises avec ses plantes vertes, il a fini par être plus à l’aise avec lui. Ils ne sont pas non plus les meilleurs amis du monde, mais disons qu’il apprécie avoir une conversation avec lui. « J’ai un trou sur une étagère donc je me suis que c’était le moment d’acheter ma première plante. » il hoche un peu la tête pour confirmer ses propres propos, et il reprend la parole, « J’arrive pas à choisir donc si t’es pas occupé je veux bien que tu m’aides ? Je peux attendre sinon. »
design ϟ vocivus
hrp :
j'ai clairement paniqué pour le titre pouahhaha lalalala on a rien vuuuu
— Comme à chaque matin, tu te lève presque aux aurores, c’est un automatisme, tu es une personne matinale. Bien qu’il soit tôt, tu n’es même pas fatigué alors que tu te dirige lentement vers sa ta machine à café afin de faire couler ton addiction dans une tasse blanche. Ton chat, couché sur le rebord de ta fenêtre, t’observes au loin. Tout en préparant ton café, tu fais une liste dans ta tête des tâches de la journée. Sur celle-ci, ont peut retrouver la commande de certaines graines pour ton magasin, des fleurs comme des plantes, le ménage de ta petite boutique, la simple petite construction de ton nouveau stand à thé près de la caisse enregistreuse et bien sûr ta petite épicerie de la semaine. Une journée à la fois calme, mais chargé. Tu aimes ce que tu fais, tu ne vois jamais ton travail comme étant une ‘’corvée’’. Tu adores tout ce qui est lié de près ou de loin à la nature et quand ta tête ne se trouve pas concentrer dans ta boutique, tu passes ton temps libre à peindre jusqu’à pas d’heures.
Une fois ton café prêt, tu décides de te faire des pancakes pour commencer ta journée avant de préparer ton sac afin de descendre dans ta boutique. Oui, de descendre, puisque tu vis dans l’appartement tout juste au-dessus de ton petit magasin situé dans le vieux quartier de la ville et tu trouves cela tout simplement parfait. Une fois ton petit déjeuner prit et tes affaires prêtes, tu caresses la tête de ton chat avant de quitter les lieux. Les pieds dans ta boutique, tu commences dès lors tes devoirs du jour avant que ta porte ne se déverrouille vers 9h pour laisser entrer ta clientèle. Offrant une variété de plantes et de fleurs ainsi que divers produits y étant lié, tu possèdes une certaine popularité auprès des habitants de la ville, mais aujourd’hui, le calme semble avoir prit sa place. Savourant tout de même ce moment, tu peux facilement passer tes commandes dans la tranquillité. Ton employé du jour n’arrive que vers 13h pour t’aider avec la clientèle de l’après-midi, tu es donc seul dans les lieux jusqu’à cette heure.
Concentrer maintenant dans le ménage des lieux, tu n’entends pas la cloche d’entré retentir pour annoncer l’arrivé de Storm, l’un de tes clients réguliers. Tu ne le remarque qu’une fois lorsqu’il se présenta à toi. Sourire plaqué aux lèvres, tu l’accueilles chaleureusement. Peu de temps après, il te parle du ‘’trou’’ sur l’une de ses étagères qui pourrait bien accueillir une plante. « Je ne suis pas très occupé. Tu as une petite idée de la plante que tu veux, de sa grosseur? » commences-tu à demander.
— Il fait la moue, parce qu’il n’a bien sûr par réfléchis à ce qu’il voulait. Il était trop impatient de débarquer dans la boutique pour penser à ce qu’il allait acheter cette fois-ci, et puis surtout, il fait confiance aux conseils qu’on pourrait lui donner. Il secoue un peu la tête, les mains croisées dans le bas de son dos, « Pas vraiment… je les aime toutes, je vais pas réussir à choisir. » il ne prend pas en compte l’espace qui est disponible sur son étagère, puisque qu’il est plus que probable qu’il refasse toute son organisation quand il rentrera chez lui. « Je voulais voir avec toi les nouveaux arrivages et hm… Je voulais te montrer quelque chose pendant que je suis là. » il se contorsionne un peu pour retirer son sac à dos de ses épaules sans rien toucher autour de lui, et il l’ouvre avant de passer sa main à l’intérieur pour chercher son téléphone. Il ne l’a jamais dans la poche, certes ça serait plus facile, mais ça déforme ses jeans, et on lui a toujours dis qu’un téléphone dans une poche c’est pas beau, alors il a gardé ce sale réflexe de le balancer dans son sac. Disons qu’il ne faut pas être pressé, parce qu’il passe toujours de longues secondes à explorer le fond de son sac. « Attend deux minutes. » il pose un genou à terre, et il se retient de râler en posant son sac par terre. Il sort ses pinceaux et son carnet pour y voir plus clair, juste le temps de trouver ce qu’il chercher avant de tout remettre à sa place et de se redresser, presque fier d’avoir mené à bien sa mission. « Du coup… » il replace ses mèches blondes qui avec son agitation étaient sorties de son béret, et il se dépêche de pianoter sur son écran, pour faire défiler ses photos récentes et lui montrer celle qu’il veut, « Je sais pas trop pourquoi, mais celle-ci commence à avoir des tâches blanches sur ses feuilles et ça m’inquiète. Je suis aux petits soins avec elle pourtant, mais j’espère qu’elle est pas en train de mourir en tout cas. » sa petite moue est de retour, mais comme d’habitude, elle ne reste pas longtemps, et il se concentre sur autre chose pendant qu’il remet son sac sur son dos, « Et puis, si tu a d’autre choses à me vendre, c’est le moment. » il ne rigole qu’à moitié, parce que la vérité c’est qu’il pourrait se laisser tenter par n’importe quoi.