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 (tw) marked to die (revelle)

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Elle Sparks
Elle Sparks
Le petit nouveau
◆ Date d'inscription : 21/07/2020
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(tw) marked to die (revelle)   (tw) marked to die (revelle) EmptyDim 26 Juil - 5:33

[trigger warning, agression]
le temps t’oblige à reprendre sur toi. l’insigne d’une employée qui venait seulement se calmer. arrêtée dans son calme par les vagues d’émotions viscérales provenant d’une cabine. la tienne. ton enfer, ta cachette. c’est dans ses bras que tu échoues avant de te redresser pour ne pas inquiéter l’inconnue perturbée. ses questions muettes auxquelles tu ne voulais pas répondre. ton corps maintenant appuyée de misère sur l’évier. le majeur qui essuie les traces de détresses. celles qui coulent et massacrent l’image parfaite sous des yeux éclairés, morts nés. tu replaces les bretelles qui te dénudaient lentement et lisse le pan de ta jupe sur le haut de tes cuisses. tu tentes de chasser encore ce serpent qui s’était imprégné en tison sur ta peau. l’effet que fait une main sur un corps qui n’veut rien. une marque indélébile. l’employée s’excuse dans ton dos et tu prends de ses mains ton sac-à-main, glissé sur l’épaule et logé contre tes hanches. c’est d’un sourire cassé que tu la remercies avant de t’éclipser. laissant le fantôme d’une disgrâce logée contre la toilette. l’ambiance t’enveloppe et pourtant, tes talons semblent distorde. plus fort que nécessaire, alors que la tête basse, tu tentes de disparaître. cet homme ne méritait pas ta présence. ta joue sur son épaule, ta main sur son genoux. il ne méritait pas ton temps, comme tu ne désirais pas son argent poisseuse. ses intentions vénéneuses. et tu le sens, ce regard se river contre ta nuque. tu la perçois, cette chaise grincer sur le sol et les couverts s’entrechoquer. et tu presses le pas jusqu’à ce qu’une fin de soirée t’accueille en vent frais sur les joues encore humides. tu te blottis au mur pour fouiller ta sacoche. le désordre d’un sac reflète celui entre tes tempes. la main sur ton téléphone, tes yeux absorbent l’heure tardive et les appels manqués. voulant éviter le moindre danger, tu constates qu’il serait mieux de t’y attarder une fois en sécurité. mais les quelques minutes écoulées te poussent déjà dans se sombres retranchements. et c’est en voulant reprendre la route que tu sens ton poignet se broyer sous une emprise. un coup dans ta direction, en vain, tu ne parviens pas à te défaire. tes yeux grimpent sur cet homme qui t’avait promis un mont de merveille. et en te tirant dans sa direction, il te promettait l’enfer. tu sens ton cœur se faire petit et ta rage se faire grande. – lâche moi. c’était qu’une demande sincère, plus qu’une plainte. ce n’était pas encore viscérale, malgré ces flammes qui dansaient dans son regard. et voilà qu’on te traite d’agace. – c’que t’as commencé, tu vas l’finir. et ton visage se crispe autant que ton poing dont la circulation se faisait restreinte. tes insultes volent soudainement un peu plus fort. passant par des enfoirés et le manque de classe alors que ta chaussure trouve intéressant de s’écraser sur son tibia, le talon s’arrêtant ainsi lourdement sur son pied. relâchement discret, mais assez présent pour t’éclipser. tu te recules, consciente qu’aucun regard curieux ne viendra à ton aide. cette mentalité de coincé. d’héros mal intentionnés. quelqu’un d’autre interviendra à ma place, qu’ils se disent tous. l’intention de course n’est pas assez rapide que tu sens l’emprise sur tes cheveux t’emporter de force contre la brique du restaurant. douleur vive au front qui te sort en gémissement aux lèvres. – connard. et tu tentes un coup de coude, sans quémander l’aide. l’égo d’une femme peut être aussi endommagée que celui d’un homme. tu le sens palper tes cuisses, se hisser contre tes hanches. son honneur démesuré lacéré dans le restaurant, il devait pourrir la tienne. tu te repousses du mur, sac-à-main qui chute, en tentative de te déprendre. et alors qu’il te postillonne sale chienne sur la nuque, tu rencontres de nouveau la brique avec vigueur. bientôt, une part de ta vision s’enflamme de l’hémoglobine qui s’échappe. plus facilement que toi. t’avais envie de lui crier dessus. de crier contre tout le monde. contre ces téléphones qui ne s’allument pas. ces corps qui se figent. t’es dégoutée.

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Revlon McCarthy
Revlon McCarthy
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Re: (tw) marked to die (revelle)   (tw) marked to die (revelle) EmptyVen 7 Aoû - 8:04

Autour de la table se tient onze garçons, onze hommes vêtus de costume hors de prix, des montres brillantes aux poignets. Les héritiers d'Ecosses les plus fortunés réunis pour la soirée. Revlon est au bout de la tablée, le coude sur la table, le menton dans la main. Le Roi semble s'ennuyer à mourir. Il cherche une source de distraction des yeux parmi les convives, mais cela fait des heures qu'aucun d'eux ne lui a ne serait-ce qu'arrachait un sourire. Il pousse un profond soupir et jette un coup d'œil envieux vers la sortie. ― Eden passe moi une clope, exige t-il à son voisin l'interrompant dans son flirt avec l'une des serveuses, mais celui-ci ne semble pas vraiment dérangé. Il fouille dans ses poches et tend un briquet et son paquet à son ami en continuant de batifoler. Le blonde roule des yeux en attrapant les objets convoités et sans un mot pour personne se lève pour prendre l'air quelques minutes. Il se demande s'il ne pourrait pas simplement partir? Appeler un taxi et rentrer chez lui? Il n'est pas encore décidé lorsqu'il dépasse la salle de restaurant bondé. Il allume sa clope à la minute où il se trouve à l'extérieur, mais tout le monde semble s'être donné le mot et Revlon grimace à la vue de la foule qui est rassemblée là. Il fait le tour du bâtiment pour se trouver une place tranquille, il se place près des bennes à ordures à la sortie des cuisines, il préfère ça que de se mêler aux autres. Il replie le genou contre le mur, et y appuie sa tête. Il alterne entre la fumée de sa clope et l'air frais.

Alors qu'il vit son premier moment de calme de la journée, une voix se détache de l'obscurité. ― Lâche-moi. Revlon n'a jamais été curieux des affaires des autres alors que la plupart de ses congénères s'arrêtent pour regarder un accident de la route qu'ils dépassent, il trace son chemin. Il est donc étrange qu'il ait été attiré par ce couple en pleine dispute. Il secoue la tête et fait tomber le mégot de sa clope sur le sol pour l'écraser du bout du pied. Il est vraiment temps pour lui de rentrer. Sauf que la voix revient, plaintive cette fois légèrement suppliante, mais pas assez pour que la femme ne paraisse être une victime. Il n'empêche que quelque chose se réveille en Revlon, un instinct primaire, l'adrénaline qui surgit pour fuir un danger. Soudain, le couple apparaît sous la lumière du lampadaire de la ruelle. Il observe le type qui attrape le bras de la gamine, ses mains qui palpent ce qu'elles trouvent et elle qui se débat. Il perçoit le son familier d'une insulte lançait à la volée, il se mord la lèvre se demandant s'il est vraiment nécessaire d'intervenir. Ses yeux se posent sur la porte des cuisines, il pourrait simplement se détourner et retourner s'asseoir, il s'apprête à l'ouvrir, mais un dernier regard en arrière et il voit que la jeune femme est face contre terre, le contenu de son sac à main sur le bitume et le type qui s'apprête à l'achever d'un autre coup.

Sans qu'il ne sache comment, il intercepte son poing d'une main avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit d'irréversible. Sans réfléchir, il le frappe au visage. Le mec s'écroule contre le mur avant de se relever en titubant. ― Non, mais t'es malade ou quoi? Il se demande dans quel monde vit ce type pour oser poser des questions sans logique, il vient d'agresser une femme, mais il semble croire que c'est le blond le problème. ― Casse toi, il crache. Son adversaire ne bouge pas ses yeux dérivent vers le corps de la gamine. ― Allez casse toi, il vaut mieux pour que toi que tu sois loin quand j'appellerais les flics. Sur ces mots, il se penche vers la jeune fille, elle a l'avant du crâne abîmé, une plaie ouverte, du sang qui lui coule dans les cheveux jusqu'au menton. Il ne demande pas si ça va. Il sait que non. ― Levez-vous, vous avez besoin de voir un médecin.  Il lui tend la main pour l'aider à se mettre debout. Revlon qui aide une demoiselle en détresse? Il ne peut se dérouler plus comique ailleurs qu'ici.
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