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 (lucy&revlon) don't be sad.

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Revlon McCarthy
Revlon McCarthy
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(lucy&revlon) don't be sad.   (lucy&revlon) don't be sad. EmptyLun 27 Juil - 7:16

LUCY & REVLON
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Il arrête la voiture devant la demeure des McDonalds. Il se tourne vers Nell qui affiche une mine surprise, elle qui s'attendait à directement se garer chez les McKenzie pour profiter des festivités du gala de charité. « Tu veux bien m'attendre dans la voiture? Je reviens dans une minute. » il lui dit en sortant du véhicule sans donner plus d'explications. Il ne veut pas risquer de mettre deux femmes en colère ce soir, bien que voir le visage de l'une d'elles devenir haineux risque d'être un régal pour les yeux. Il traverse le jardin dans lequel il jouait enfant avant de sonner à la porte où la mère de Lucy l'accueille chaleureusement. Contrairement à leur fille, ses parents semblent beaucoup l'apprécier ce qui dans sa guère contre leur progéniture n'est qu'une arme de plus à son attirail. Madame McDonalds lui propose de l'accompagner jusqu'à Lucy, mais il refuse  poliment préférant qu'elle ne comprenne pas la vérité sur sa présence ici. Inviter sa fille au gala de charité pour ensuite la jeter comme une malpropre lui ferait perdre des nombreux points et il ne veut pas risquer cela.

Il monte les marches deux par deux pour en finir au plus vite. Il connaît l'agencement de cette maison par coeur vestige des nombreuses heures qu'il a passé dans les parages étant encore un gamin. Il se dirige vers la chambre de sa future fiancée qui se trouve au bout du couloir, il toque une fois en espèrant que cela suffira à ce qu'elle vienne à lui, mais il n'en est rien. « Lucy, c'est Revlon. » il frappe une seconde fois sur le battant de la porte, celle-ci s'entrouvre sous son coup. En soupirant, il décide de rentrer et si elle se met à crier que qu'il viole son intimité, alors il lui suffira de retorquer qu'elle n'avait qu'à ouvrir quand il appelait après tout elle aurait du être prête depuis plusieurs minutes maintenant. Une musique douce se déverse dans la pièce, il avance jusqu'en son centre, les mains dans les poches, les yeux qui traînent sur le lit parfaitement, les bibelots alignés sur les étagères, les bouquins qui s'entassent dans la bibliothèque. Au moins, ses parents ont eu la décence de choisir une érudit rien que l'idée de s'associer à une artiste lui donne la nausée. Enfin alors qu'il tourne les yeux, il l'aperçoit cachée par la porte de son dressing, se tenant presque nue devant un miroir aux rebords dorés. Les hommes normaux profiteraient de l'occasion regarder l'œuvre d'art qui se trouve devant leurs yeux. Des jambes interminables surplombées de courbes généreuses. Des cheveux d'une brillance suspecte qui effleure la ligne douce des épaules, mais dans cette scène, il s'agit de Revlon et il note simplement l'absence évident d'un certain nombre de vêtement. « J'avais dit vingt heures. » lance t-il pour s'annoncer ne voyant aucune raison pour lui de se planquer comme un voyeur. « Tu es manifestement en retard. » Il s'agace, il s'imaginait qu'elle serait prête à l'attendre et qu'il pourrait lancer la bombe à ce moment-là voir son visage se transformait par la surprise alors qu'elle aurait été déjà habillée et maquillée pour la soirée qui l'attendait.
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Lucy Mcdonalds
Lucy Mcdonalds
Le petit nouveau
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Re: (lucy&revlon) don't be sad.   (lucy&revlon) don't be sad. EmptyMar 4 Aoû - 22:20

LUCY & REVLON
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Les lumières qui transcendent, illuminant dans les volutes de tissus, dansant dans le vent. Tu es là, nymphe, te bougeant, Eve, qui vit, souriant, retirant le masque de porcelaine, acide, te brulant l’épiderme, profitant de ce moment, simple, unique, tellement intense, où tu peux enfin être toi-même, sans avoir peur du monde, des hommes, de la manipulation. Là, tu n’es plus Lucy, Lucy et l’échine qui se courbe sous la couronne dorée, de ce poids, de ce royaume, femmes d’Avalon, de cette perfection gardée que tu domptes d’une main de maitre, toi, la reine, la patronne de ce monde, cruelle, reptile vibrant sous la peur, s’excitant des tremblements de crainte des bassesses autres. Tu te demandes souvent comment serait ton monde, Lucy la grande, si tu avais dansé sous un autre laurier, pris un autre chemin, si tu avais agi autrement, acceptant les sourires, n’ayant pas peur des autres, ne vivant pas que pour le pouvoir, pour l’admiration. Tu le sais pourtant Lucy, qu’au fond, personne ne t’aime réellement, et tu ne sais pas, là, en ce moment, où tout est figé si tu arriveras, à t’en suffire, des regards froids, ternes, de ces robots machinaux, serviteurs de plomb, sans cœur qui bat, à l’unisson avec toi. McDonalds, jusqu’au fond du myocarde, à jamais, ployant sous le poids, lourd, à en mourir, de ce nom qui domine, qui veut tout dire, trop dire, qui se lie à tes poignets ensanglantés, à jamais, prisonnière, de ta prison, confortable, dorée, mais qui reste néanmoins qu’une cage, dont tu ne peux pas t’envoler. Aphrodite qui se déploie au son d’Arès, de sa voix près de la porte, toi qui l’avait oublié, lui et cette insignifiance, lui qui n’est rien, personne ne vaut quelque chose, ni lui, ni toi, tellement semblables, trop semblables, la pourriture de vos âmes se liant, trop de logique, englués, c’était écrit, ça sera écrit, et sans que tu ne t’en rendes compte, ton annulaire brûle déjà de cet anneau qui vous liera, lui, toi et cet amour qui n’existera jamais, haine grandissante, de ces deux monarques, n’arrivant pas à se dompter, félin qui croise le reptile, les griffes s’entrechoquant aux crochets venimeux de la déesse, déchue, seule, depuis toujours.

Domptant, le regardant, derrière ce miroir d’or, pas encore prête, jamais à l’heure, à te faire désirer, n’étant pas une de ces filles à attendre, crevant de bonheur devant la fenêtre que le prince charmant daigne arriver, tu ne crois plus aux contes de fées depuis bien longtemps Lucy, et celui-là, tu n’as même pas envie de daigner caresser la couverture, inutile, souriant, simplement, reprenant ton rôle, le rideau qui se lève, la séance qui commence, le public retenant son souffle. « Tu ne pensais quand même pas que j’allais me dépêcher pour un gala qui certainement sera ennuyeux à mourir ? » Tellement facile, de choisir la noirceur, l’abysse, la chute délicieuse, les hurlements des damnés caressant tes oreilles. Tu commences à déambuler dans ta chambre, vénus dénudée, n’ayant aucun problème avec la nudité, provoquant le démon, jouant simplement, les limites, toujours, divinement agréable à tester. « Ça va être tellement fatiguant de sourire amicalement à des personnes ridicules, tu ne trouves pas Revlon ? » Au fond, semblable, lui qui doit te comprendre, probablement, mettant finalement une robe, fabuleuse, fioritures, toujours, paraitre, tel un joyau, magnifique, qui ne vaut rien, rocaille à l’intérieur, insipide, ne jouant pas le meilleur rôle. « Alors, comment tu me trouves, éblouissante n’est-il pas ? » tournant, encore et encore, devant ce miroir, qui ne reflète qu’un portrait qui te dégoute, toi et ton éternel sourire, toi et tes mains d’acier, comme ce palpitant qu’il va essayer de briser, morceau, par morceau.
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