âge, lieu de naissance Deux petites dizaines au compteur, tu as ouvert les yeux pour la première fois le 26 juin 1998. Enfant du nouveau millénaire, tu es encore si jeune, si innocente et pourtant, tu as l’impression d’avoir vécu plusieurs vies, trop d’expériences pénibles derrière toi, années que tu essaies d’oublier même si elles hantent encore tes nuits lorsque tu te laisse partir à la dérive. Hashford hills, ville maudite, le berceau de ton malheur, les douces plaines où tu y trouveras éventuellement ton repos.
origines, nationalité Regard d’amande qui souffle une brise exotique, tes traits définissent un doux mélange entre un américain et une femme coréenne. Jeune alliance, amour interdit, tu ne connaîtras jamais la douce voix de celle qui te met au monde. L’instabilité et la maladie l’emporte loin de toi, jusqu’à ce que ton père se trouve une nouvelle femme que tu appelles maintenant “maman”. Une douce fleur dans un champ qui s’étend à perte de vue, perdue au milieu de toute la verdure. Tu te détaches des masses, tu te sens seule.
statut civil Le silence des nuits que tu passes seule dans ton lit, à repousser toute chaleur humaine. Célibataire, oubliée, renfermée, isolée. L’amour n’existe que dans les contes de fées, tu es tombée bien loin des pages réconfortantes de tes rêves d’enfance, perdue à travers les mots et les images qui te sont maintenant vides de sens. La princesse est tombée du berceau et n’a jamais retrouvé son chemin vers la maison, le prince charmant ne trouvera jamais sa douce.
orientation sexuelle Odeurs qui t’enivrent, ce parfum avec des notes de cèdre, arômes viriles et cendrées. Les traits coupés à grand coups dans le marbre de leur corps, les hommes te font tourner la tête et tu te laisses rêvasser à des bras fermes et protecteurs pour te bercer vers un sommeil plus doux, les yeux fermés, la confiance aveugle.
métier, occupation Barre de fer qui s’élève à l’infini, tes souliers de ballets sont rangés dans la noirceur de ton placard. Ton tutu s’est transformé en petite tenue et tu danses lascivement pour le plaisir des yeux, des regards qui te dévorent comme une proie. Artiste manquée, un avenir qu’on t’a volé sous les projecteurs. Cygne devenu canard, ta grâce ne t’apporte que quelques billets de plus lorsque la musique guide tes mouvements sur la petite scène sombre du bar de quartier qui te sert de prison.
situation financière Quelques billets pour payer ta modeste demeure, quelques sous pour nourrir cette faim qui te ronge de l’intérieur. Elle est loin derrière toi, la sécurité de la fortune familiale. Indépendante, forte et surtout fière, ton petit salaire et les quelques pourboires que tu réussis parfois à soutirer des coeurs trop enivrés par tes battements de cils, un verre d’alcool en trop et ils te donnent un petit, si petit, billet supplémentaire, mince bout de papier auxquels tu t’accroches en vain.
situation familiale Doux souvenirs d’une famille étrangère, visage doux et perdue dans une marrée d’inconnus, ton père qui te reconnaît à peine comme sa propre fille depuis qu’il a deux autres princesses à border le soir. Honte familiale, tu t’éloignes et tu les fuis, humiliée mais fière. Une tache sur le tableau parfait de la petite famille parfaite. Tu es inconforme, une erreur de parcours, un souvenir trop douloureux d’un temps que ton paternel préfère oublier, un rappel constant que l’amour de sa vie lui a glissé entre les doigts.
en ville depuis Une éternité qui s’étend beaucoup trop loin encore, captive des paysages que tu connais depuis ton premier battement de cils.
groupe la valse à mille temps de breltraits de caractère Poppy, la petite fleur qui s’est battu toute sa vie, la vie t’as forgée un caractère et une carapace que trop peu de gens peuvent se vanter de connaître. Jeune femme talentueuse, déterminée et ambitieuse, tes rêves ont été détruits à coup de hache, alors tu construis sur les ruines de ton passé. Tempête dans ton coeur, sentiments confus, tu voues une haine à la masculinité toxique de la société, l’histoire du prince charmant, réalisant que les contes de fées de ton enfance ne sont que des foutaises. Indépendante, aveugle, tu avances pour survivre, tentant de tout laisser derrière toi, quitte à nier beaucoup trop de fois pour que tu tiennes compte, renier entièrement ce que tu as été par le passé. Couper les ponts, seule stratégie de défense que tu connais lorsque tu sens que tu te laisses emporter par les émotions. Petite fleur sensible, qui a un jour osé croire à l’amour, tu étais quelqu’un qui accordait une confiance aveugle envers les autres, tout le monde est gentil jusqu’à preuve du contraire. Tu te donnes corps et âmes à tes proches, jusqu’à ce que tu en sortes cicatrisée, comme un soldat qui a peiné se sortir indemne d’une guerre qui n’étais pas la sienne. Des cicatrices qui ne se referment jamais, des cauchemars qui continuent de te hanter comme une étreinte dont tu ne peux te défaire. Tu es indépendante, mais apeurée, forte mais si fragile, une statue de marbre froid qu’on a remonté de ses pièces cassées beaucoup trop souvent.
we used to talk about forever,
now we break each other without mercyUn, deux, trois, quatre. Tes battements de coeur qui échoent dans tes oreilles, un son que tu suis comme une chorégraphie ancrée dans le fond de tes souvenirs. Le bruit du tambour dans ta cage thoracique qui te rappelle de respirer lorsque tu sens que tout ton courage s’évade doucement de ton corps. Un rêve, si près, que tu palpes du bout de tes doigts, qui s’envole comme de la glace qu’on fracasse en milles morceaux, ton subconscient essayant encore de ramener les pièces du puzzle ensemble, comme s’il y avait une solution qui s’offrait à toi. Il y en a plusieurs, aucune que tu n’es prête à faire de gaieté de coeur. Ce tout petit bout de plastique que tu tiens dans tes mains, petite ligne rose sur un cadran que tu n’ose à peine regarder car tu connais déjà beaucoup trop ce qui s’y trouve. Ces nausées que tu attribues à la fatigue, les maux de tête qui viennent te marteler la concentration, cette peur qui te prend au ventre alors que tu arrives à peine à te concentrer sur tes cours.
cinq, six, sept, huitLes lumières de la scène qui s'illuminent, tu perds le pied. Depuis des semaines, tu perds la gracieuseté du cygne, elle s’envole avec l’effroi, futur incertain qui se dessine devant toi. Plus rien ne t’appartient, cette décision que tu prend par conviction, non pas pour toi, mais bien parce que tu es convaincue de faire la bonne chose. Tu as peur, tes jambes te poussent à courir, non pas vers de l’aide, mais vers une silencieuse solitude, tes pensées à jamais mutées, espérant trouver une paix d’esprit qui te permettrait de ne plus être tourmentées par tes cauchemars lorsque tu oses fermer les yeux. Tu le croyais amoureux, vraiment. Ses yeux si beaux, son charme inégalé, cette douceur lorsqu’il caressait doucement tes cheveux. Envoutée autant par ses mouvements lorsqu’il t’accompagne sur scène que lorsque qu’il s’approche de toi. Un sortilège qu’il t’a jeté, ton esprit perdant tous ses repères lorsqu’il ose t’adresser un sourire. Et maintenant que tu lui adresse la parole, souillée par ses propres erreurs, vos erreurs qu’il tente tant de t’adresser, tu ressens une haine sans pareil. Un feu qui te consume du fond du coeur, tu veux lui crier ta rage, mais vous êtes si jeunes, la majorité à peine atteint, et tu lui jettes des responsabilités qu’il n’avait probablement jamais envisagé à confronter avant plusieurs années.
Tu croyais qu’il t’aimait.
Il t’aimait à coup de menaces et de mots teintés de manipulation.
C’est ce qui arrive lorsqu’on est fils du directeur, et toi tu n’es qu’une coquerelle qu’il a écrasé sous ses pieds.
Tu jures contre le monde entier et toutes ses injustices.
Tu jures contre l’amour et tout ce qu’on vous fait croire dans ces histoires mensongères.
Le prince charmant est un enfoiré.
Tu es la princesse qui a toujours été trop naïve.derrière l'écran, le créateurpseudo, prénom moonfall
âge, localisation vieille vieille, dans le pays où on se les gèle l'hiver et où on fond comme une glace au soleil l'été
type de personnage inventé
crédits gingerfany (tumblr)
autreje sais que c'est tout vide, mais je ne pouvais plus attendre de vous rejoindre
je me dépêche de remplir tout ça promis