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 We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan

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Siobhan Walsh
Siobhan Walsh
Le petit nouveau
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We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan   We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan EmptyMar 18 Aoû - 15:39


We choose our friends, not our family
@Simon Shrewsbury & Siobhan Walsh


Dans un café, août 2020

La souffrance dans les yeux alors qu’elle relit sans cesse le même message. Le père absent ne rentrera finalement pas tout de suite. La mère trop occupée ne se rend même pas compte de la douleur de sa fille chérie. Carriériste, chez les Walsh, la famille passe au second plan. Un virement à plusieurs zéros sur le compte de Sio suffira d’excuses. Comme toujours. Elle ne sait plus. La jeune fille ne sait plus pourquoi ses parents continuent de faire comme si. Leur mariage, il bat de l’aile depuis tellement d’années. Son père est sûrement loin d’être fidèle et sa mère… Trop occupée à vouloir récupérer un mariage qui lui a tout donné. Le W des Walsh restera le sien jusqu’à la fin. Rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit. La vie de Siobhan c’est les apparences. Sa vie, c’est les réseaux sociaux, cette façade que tout le monde regarde en la jalousant en voyant sa nouvelle robe de créateur. C’est cette façade où elle montre l’amour qui l’unit à son petit ami. C’est les multiples cadeaux dont ses parents la couvrent. Une vie de vitrine. Comme une poupée que les gens admirent dans les magasins. Rien. Rien de ce qu’elle montre n’est vrai. Son bonheur est aussi faux que la poitrine de sa mère. Aussi bancale que le mariage de chaque fille Kardashian. Aussi douloureux que la solitude dans laquelle elle se terre.

Un appel sans réponse à Mac, la dépression qui la gagne. Seule personne en qui elle a assez confiance pour se confier, Sio contacte Simon. Ce libraire qui ne la voit pas comme la vitrine. Le seul à voir au-delà de toute la carapace de glace qu’elle a construite autour d’elle. Un sourire sur les lèvres quand il accepte ce mocha dans le bar en bar de chez elle. Le penthouse familiale, trop grand et trop vide, n’est pas accueillant pour des invités. Il s’agissait plutôt d’un lieu de photos, le genre blanc immaculé que l’on voit dans les magazines, aucune poussière en trop, aucun objet à trainer. Ménage effectué par les petites mains invisibles que sont les employés. Jean blanc près du corps, chemise bleu roi, queue de cheval et escarpins à la semelle rouge, la blonde quitte finalement l’immeuble pour se rendre dans le café en question au coin de la rue. Faux sourire sur le visage si jamais le moindre téléphone la prend en photo, ses talons claquent sur le sol avant de passer la porte. Nouveau sourire au gérant qui a fini par s’habituer à sa présence régulière, préparant ce café qu’elle prend à chacun de ses passages. Choix de la table effectué, elle s’y installe, un coin tranquille à l’abri des possibles oreilles indiscrète. Téléphone en main, elle regarde les dernières photos du gala de la veille. Sélectionnant la meilleure, un petit commentaire sobre, une date et le lieu et ses réseaux s’affolent de nouveau. La sonnette de la porte, annonçant l’arrivée d’un client lui fait lever les yeux. Sourire sincère cette fois, elle se lèvre pour le serrer dans ses bras, cet homme qui s’apparente à un père pour elle. « Merci d’avoir accepté de venir. J’espère que je n’ai pas dérangé certains de tes plans… » confessa-t-elle avec un léger sourire. « Comment vas-tu ? » demanda-t-elle en se rasseyant.

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Simon Shrewsbury
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Re: We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan   We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan EmptyMer 19 Aoû - 11:52

Un coup de fil. Pour une fois que Simon a son téléphone à la main... Siobhan. Simon entend à travers les mots la fêlure de la voix, les silences entre les hésitations, et il comprend. Encore. Encore la carapace qui se fissure, l'armure de faux semblants qui craque. Parce que c'est humainement pas tenable, tout simplement.
Simon raccroche et soupire. Bien sûr qu'il ira la retrouver. Pauvre enfant perdue sous les faux soleils des flash et les mises en scène obscènes d'hypocrisie.
Elle vaut tellement mieux que ça, au fond, l'héritière Walsh ! Simon sait bien ce qu'elle vit. Lui aussi a eu ce poids sur les épaules, avant de décider qu'il n'en voulait pas, qu'il secoue ce joug infernal pour vivre comme il l'entendait, malgré les critiques. Le revers de la médaille : il serait toujours le mauvais fils, quoiqu'il fasse. Mais c'était mieux que de courir derrière une approbation qui ne viendrait jamais.
Siobhan n'en ferait jamais assez. Le hic est qu'elle ne l'avait pas encore réalisé : oui, quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle soit, ce n'est pas ça qui rendrait son père présent et sa mère aimante. Et le jour où cela adviendrait, la chute serait d'une violence inouïe, Simon le savait. Il devrait servir de parachute. C'est pour cela qu'il accourait quand il la sentait mal. Car Siobhan devait savoir qu'au moins une personne sur cette terre serait là pour elle. Toujours.

Avant de la rejoindre, il prit un exemplaire des poésies de Walt Whitman. La littérature soignait, il le savait. Et Whitman savait parler tellement bien de la profondeur de l'être humain, de l'essence humaine, que Simon espérait que ce bon vieux Walt aiderait Sio à se sortir de ce carcan de superficialité aussi dur qu'une boite en fer.
Il ferma la boutique, enfila un veston, passa ses doigts dans ses cheveux pour se recoiffer sommairement et marcha jusqu'à Fergusson Avenue. C'était plus rapide que de prendre la voiture et tourner pour trouver une place.
Il entra dans le café, et elle se lève. Elle est parfaite, évidemment. Comme d'habitude. Rien ne manque à la panoplie. Juste cette insondable tristesse dans le regard et l'accolade qu'elle lui fait qui dure une demi seconde de trop, et qui dit plus son désarroi que n'importe quel cri. Il la serre brièvement contre lui. D'abord, Simon n'a jamais été doué pour les démonstrations d'affections publiques, et ensuite, une photo prise au mauvais moment pouvait faire beaucoup de mal. Surtout à Sio. Personne ne se souciait de la vie sexuelle ou sentimentale de Simon Shrewsbury, ce qui lui allait fort bien au demeurant. De toute façon, ce qu'il y aurait à en dire tiendrait sur un timbre poste.

"C'est bien normal, Sio, c'est à ça que servent les amis. Non, je rangeais la librairie. Rien qui ne pouvait attendre, je te rassure. Je vais fort bien. C'est à toi qu'il faut poser la question, gamine !"

Simon lui sourit largement en s'asseyant en face d'elle. Si il s'écoutait, il l'entortillerait dans un plaid et lui ferait un chocolat chaud. Hélas, ce n'est plus une gamine esseulée. C'est quasiment une femme, mais toujours aussi paradoxalement seule bien que très entourée.

"Ton père ou ta mère, cette fois-ci ?"

Voilà. Certains avaient la chance d'avoir une enfant en pleine santé, vive et jolie et ils gâchaient tout en menant une vie d'une stupidité confondante. L'argent ne faisait pas tout, loin s'en fallait ! Le père de Siobhan ferait mieux de lâcher ses maîtresses et d'amener sa fille simplement pique niquer. Le temps perdu avec sa progéniture ne se rattrapait jamais. Simon en avait fait récemment l'amère découverte.

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Re: We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan   We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan EmptyVen 21 Aoû - 15:28

[quote="Siobhan Walsh"]

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Dans un café, août 2020

Siobhan ne savait plus. Simon était toujours là pour elle, toujours présent quand elle l’appelait. Chaque fois, il devait entendre les mêmes mots, les mêmes paroles, les mêmes douleurs qui la rongeaient. Entre des parents absents et un petit ami qu’elle aimait mais dont elle devait tout pardonner. Quelques fois, elle se surprenait à imaginer une vie sans Mac. Une vie pour elle. Mais c’était impossible. Etre une Walsh demandait des sacrifices. Sa vie devait être parfaite pour ne pas écorcher l’image du double V, pour ne pas risquer de perdre un mariage avantageux. Une telle pression pour de frêles épaules comme les siennes. Pourtant Sio avait envie de croire que sa vie s’améliorerait avec le temps. Peut-être que Mac se rendrait compte de la chance qu’ils avaient et qu’il ferait plus attention. Peut-être que ses parents finiraient par voir à quel point elle avait besoin d’eux. Sourire sur les lèvres bien que ses yeux la trahissent, Sio écoute son ami lui parler de la librairie qu’il était en train de ranger. Cette librairie, elle l’adorait, comme un refuge où elle pourrait passer des heures à étudier certaines histoires ou des ouvrages sur la mode. Grimace sur les lèvres à sa question, elle hésite. « Mon père. » qu’elle répond finalement. « Ce n’est pas nouveau mais cela fait presque six mois que je ne l’ai pas vus. J’étais contente qu’il rentre mais il a dû reporter, encore une fois. » avoua-t-elle en grimaçant. C’était presque une habitude. Pourquoi cela la touchait plus cette fois-ci ? Elle était incapable de le dire. Seulement qu’il s’agissait une de ces énièmes excuses alors qu’il risquait juste de passer plus de temps avec sa maîtresse du moment. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres. « Je crois que j’étais impatiente de lui montrer mes idées pour les projets d’études. Mais dans le fond, c’est sûrement un mal pour un bien, il aurait sûrement trouver de nouvelles choses à redire. » se contenta-t-elle d’ajouter. Sans compter toutes ces envies qu’il avait d’unir les Walsh aux Cunningham. Comme chaque fois, il sera déçu de ne pas voir d’évolution comme une bague à son doigt signifiant qu’enfin le brun avait sauté le pas. Ce bijou, elle l’attendait autant que n’importe qui d’autres. Mais c’était ainsi. Sa vie parfaite aurait une fin parfaite comme elle le souhaitait. « Il sera sûrement déçu de voir que ma relation amoureuse ne s’est pas encore transformé en contrat. » ajouta-t-elle. « Peut-être que son absence est mieux finalement. » avoua-t-elle avec une grimace face à ce constat. Ses yeux allèrent vers le brun qui n'avait toujours pas de boisson. Se reprenant légèrement, Sio regarda autour d'elle. « Oh je suis désolée, tu veux quelque chose ? Je suis en train de t'étaler mes problèmes une nouvelle fois et j'ai oublié de te proposer de boire quelque chose. » s'excusa-t-elle finalement.
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Re: We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan   We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan EmptyLun 24 Aoû - 16:08

"Six mois ? Holy Christ !"

Fallait-il que Simon soit choqué pour qu'il se permette de jurer ainsi devant une jeune femme ! Mais enfin, six mois loin de sa famille ! Même lui, ne passait pas autant de temps loin de Shrewsbury Castle ! Il rentrait comme un bon fils tous les trois mois, passait du temps avec son frères, ses sœurs et ses neveux, heureux de partager des moments avec eux. Si il avait eu la chance d'avoir épouse et enfants, il aurait passé tout son temps libre avec eux, évidemment ! 

"Pardon, Siobhan... Mais c'est quelque peu surprenant. Je suis désolé. J'aimerai sincèrement être capable de trouver de bonnes raisons à ton père, mais là, je t'avoue que ça me dépasse un peu."

Simon était vraiment confus. Ce n'était pas une façon de consoler quelqu'un. Il n'arrivait pas à faire mieux. Il regarda la jeune Walsh, impeccable de bout en bout, espérant que ce masque de bienséance n'était pas en train de devenir une prison telle qu'elle ne puisse jamais s'en défaire.

"Oh quelles idées ? Tu veux bien m'en parler, si c'est possible ?"

Ok, il n'était pas le patriarche Walsh, mais il pouvait s'intéresser sincèrement à ce qu'elle faisait, encourager sa créativité et lui faire comprendre toute la valeur et le talent qu'elle avait en nombre.

"Siobhan, je pense que ton père croit qu'il te pousse à mieux faire avec ses critiques. Il faut juste que ça ne t'affecte pas davantage. Tu sais, j'ai à peu près le même modèle parental, et ma foi, je n'attends plus de compliments depuis longtemps. Je ne m'en porte pas plus mal, au fond."

Simon et un petit sourire d'excuse d'avoir parlé de lui et de sa situation familiale. Il était peu porté sur les confidences. Il lui avait dit cela uniquement car il pensait que cela l'aiderait à comprendre. Non, elle n'aurait jamais de félicitations de la part de son père. Autant qu'elle y renonce tout de suite. 
Il n'avait pas suivi le schéma familial avec carrière prestigieuse, femme bien née et chien de race. A moins que ce ne soit femme de race et chien bien né ? Au fond, c'était bien la même chose.
La suite amena un haussement de sourcils presque réprobateur.

"Depuis quand un amour a des fins commerciales, tu peux me le dire ?
"Ma main que voici vivante, chaude, et capable
D'étreindre passionnément, viendrait, si elle était raidie
Et emprisonnée au silence glacial du tombeau,
à ce point hanter tes jours et transir les rêves de tes nuits,
Que tu voudrais pouvoir exprimer de ton propre cœur jusqu'à la dernière goutte de sang
Pour que dans mes veines le flot rouge fasse de nouveau couler la vie
Et que ta conscience s'apaise. Regarde, la voici ;
Je la tends vers toi...
"

C'est de Keats. Tu crois que tout ça se monnaye, Siobhan ? Un contrat ? Vraiment ? Je te souhaite mieux que cela. "


Simon en connaissait des poèmes, et les plus ardents, et les plus lyriques ne parlaient pas de contrat, d'union arrangée, et d'amour tiède. Sio avait vingt ans, bon sang ! Devrait-elle renoncer à tout rêve ?

"Un thé noir, sans sucre, sans lait, s'il te plait."
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Re: We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan   We choose our friends, nor our family | Simon & Siobhan EmptyVen 28 Aoû - 18:46


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Dans un café, août 2020

Sourire triste à la remarque de son amie. Retour à la réalité bien trop difficile pour une enfant presque abandonnée par son père. Les affaires plus importantes que la famille, c’est comme cela que Walsh prospère à travers le monde. C’est grâce à cela qu’elle peut porter des chaussures bien plus cher que le salaire du serveur qui lui amène son café. Les excuses, comme un baume au cœur, font sourire difficilement la blonde. Elle-même n’a plus les mots pour excuser son père. Pourtant, elle le fera à l’un des énièmes galas où il sera absent, montrant à quel point elle est heureuse malgré des voyages devenus trop loin. « Oh il en a des tas. Un contrat d’entreprise en Chine, un déjeuner d’affaire à New York, des soucis au siège de Singapour. C’est pour permettre à ma mère et moi d’avoir notre train de vie. » lâcha-t-elle comme un robot formaté l’annoncerait. Comme à chaque fois, elle n’avait plus d’excuses pour lui alors elle recyclait. S’ était une reine dans ce qu’on pouvait appeler la communication. Le sourire au bon moment. Le bon geste pour saluer les photographes. La tenue envoûtante mais pas choquante. Ainsi sa vie était régie par tout ça. « Heu oui. Même si je suis encore en étude, il m’arrive de réfléchir à des collections, des idées pour après. Et c’est juste des idées comme ça, je ne sais pas vraiment ce que ça vaut. » expliqua-t-elle. Siobhan n’avait pas l’habitude de parler de ses idées. A vrai dire, il n’y avait qu’avec Simon où elle se laissait aller à exprimer ce qu’elle ressentait réellement vis-à-vis de ses envies, quand elle savait ce dont elle avait envie. L’héritière n’avait pas temps le loisir de choisir sa vie, ce qu’on voulait qu’elle fasse. La mode, c’était inné chez elle alors il avait été impossible à ses parents de refuser. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que le brun parle lui-même de sa famille. Si Sio’ avait toujours eu besoin de discuter de ses problèmes familiaux, Simon avait rarement fait étalage de la sienne. « Je sais. Mais je crois qu’au fond de moi, j’aimerais entendre quelque chose de positif. » avoua-t-elle sans aucune gêne. Seulement, qu’est-ce qui serait assez bien pour son père ? Sio n’en avait aucune idée malheureusement. Quant à la réflexion de Simon sur son possible mariage, un sourire triste se dessina sur les lèvres de la blonde. Le poème qu’il récita était magnifique et Siobhan se demandait si un jour elle pourrait coucher des mots sur le papier et réussir à exprimer autant de choses. Quand il lui demanda un thé noir, elle héla le serveur afin qu’il amène la boisson chaude de son ami. Les mots du poème résonnaient dans sa tête. Elle aimait Mac. Elle l’aimait tellement qu’elle était prête à lui pardonner tous les maux. « J’aime mon petit ami. Mais nos parents respectifs continuent sans cesse de nous mettre la pression. Comme si un mariage entre nous était un accord commercial. » confessa-t-elle, une moue sur le visage. « Cela fait tellement de temps qu’on est ensemble que je suis incapable de déterminer réellement quand est-ce que notre relation à véritablement commencé. Là où se trouve Siobhan tu trouveras Mac. » récita-t-elle simplement. Une phrase qu’elle entendait bien plus souvent qu’elle ne le montrait. Bien sûr qu’elle savait ce qu’elle faisait, ce qu’elle voulait. Cette bague, elle en rêvait. Enfin, c’était ce qu’elle avait toujours voulus. Ou bien était-ce parce que son père l’avait toujours voulus qu’elle le voulait aussi ?
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