âge, lieu de naissance vingt-trois ans, née ici à hashford hill le 14 avril.
origines, nationalité anglaise de par son père,
norvégienne de par sa mère. un joli petit mélange qui ne laisse jamais indifférent les personnes qui la croisent.
statut civil célibataire. c'est terminé de s'amouracher du premier connard venu. elle en a bien trop souffert. maintenant c'est à elle de s'amuser un peu.
orientation sexuelle hétérosexuelle. la question ne s'est jamais vraiment posée, elle n'y a jamai non plus réfléchi. elle a toujours été attirée par les hommes c'est tout.
métier, occupation étudiante en histoire de l'art pour faire plaisir à ses parents.
situation financière plutôt aisée. la famille thomson n'a jamais manqué de rien et a toujours tout donné à leurs enfants, à une condition : qu'ils restent dans le droit chemin.
situation familiale papa révérend de la paroisse de la ville,
maman restauratrice d'oeuvres d'art. elle a été élevée dans le respect de la religion.
une grande soeur qui a tout envoyé valsé (famille comprise) il y a trois ans.
une petite soeur encore bien sage. elle est celle du milieu. celle qui fait semblant d'être sage face à ses parents et qui dès la porte fermée devient une autre.
en ville depuis toujours, ou presque. elle est revenue d'un an d'échange en France. une année qui a tout changé. ou plutôt une année qui l'a changée.
groupe la valse à mille temps traits de caractère impulsive, déterminée, dévouée, loyale, têtue, naïve, sensible, sociable, influençable, talentueuse, optimiste
wish you painSienna Pénélope Thomson, deuxième de la fratrie. Cette famille qu’il est impossible d’ignorer ici à Hashford Hill. Tous les dimanches, on te retrouve dans la chorale de l’Eglise. Tu t’appliques à chanter les solos qu’on te donne et à animer les services de ton père. Si tu l’avais su plus jeune, tu n’aurais jamais ouvert la bouche à la kermesse de l’école. T’aurais prétendu ne pas savoir chanté. Parce qu’au moment même où tes parents s’en sont rendus compte, ils t’ont mis sur le devant de la scène. Tu ne leur en avais pas voulu au départ, ils étaient fiers de toi. Et puis ça te plaisait aussi de chanter. C’est seulement lorsque tu t’es rendue compte à quel point ça a influencé ta vie que tu t’es mis à détester la musique. La Sainte qu’il t’appelait au collège. Au lycée c’est passé à la Sainte Nitouche. Les vêtements de ta grande soeur, parfois un peu vieillots que tes parents te refilaient faisaient également l’objet de diverses moqueries. L’apparence, cet artifice dont tu dois te passer, parce que ce n’est pas ce qui fera de toi une bonne chrétienne. Tu comprenais que ta grande soeur ait pété un plomb et coupé les ponts avec vous. Mais toi t’étais trop discrète, trop sage, trop influençable pour oser dire quoi que ce soit. T’as étudié l’histoire de l’art quatre ans à l’université, t’as obtenu les meilleures notes, t’as rendu fière tes parents et t’as continué à chanter tous les dimanches.
Ce programme c’était inespéré qu’ils acceptent. Un an en France loin de toi ? Un an sans personne pour animer la messe ? Quand tu leur as déposé la brochure sur la table du salon ce soir de mai, tu pensais déjà connaître la réponse. Et puis dès le lendemain, ils t’ont dit oui. Tu avais toujours été une fille honnête et investie, tu avais de bonnes notes et Paris était tout simplement un paradis sur terre pour une année d’étude en Histoire de l’Art. T’en revenais pas. T’allais vraiment pouvoir aller étudier à la Sorbonne ? Tu y es allée et tu n’as jamais été aussi heureuse que là-bas. Là où personne ne savait qui tu étais. Tu t’es éloignée de la chanson. T’es allée aux soirées sur les quais et t’as rencontré tellement de personnes différentes que tu en es ressortie transformée. Peut-être aussi parce que tu l’as rencontré lui. Tomber amoureuse d’un français ?
Such a cliché. Au départ, t’avais rien prévu. Un baiser à une soirée. Puis un deuxième à une deuxième soirée. T’étais sa «
meuf de soirée » comme ils disent là-bas. Et c’est arrivé sans que vous ne puissiez rien y faire. Petit à petit t’as passé plus de temps chez lui que chez toi. Le deuxième semestre a défilé à une vitesse folle. Si vite que quand tu t’es rendue compte que c’était le moment de rentrer t’as osé lui demander ce que vous alliez advenir.
« Attends, je croyais que c’était clair depuis le début moi. T’habites en Angleterre, moi ici. C’était sympa mais… » T’avais pas vraiment compris. Jamais il n’avait eu l’air de ne pas ressentir ce que tu ressentais pour lui. Tu lui avais tout donné. Y compris ta virginité. Il le savait. Pour toi, ce n’était pas parce que tu rentrais que vous n’alliez pas au moins tenter la relation à distance.
« Mais ? » Il secoua la tête.
« Sienna, je suis pas le genre à t’attendre sagement une année. Ok tout ce qu’il s’est passé m’a pris de court je le reconnais. Mais tu veux que je fasse quoi l’année prochaine ? Que je rentre au couvent pour pas être tenté par d’autres meufs ? Pour toi ce sera facile, tu vis limite dans un couvent mais moi… Vaut mieux qu’on arrête là. Je sais même pas si je te serais fidèle si t’es pas là. » Tu levas les sourcils, profondément choquée.
« Et quand je venais pas aux soirées parce que je révisais, t’étais fidèle ou c’était trop dur parce que j’étais pas là ? » Un silence. Un silence bien trop long.
« Attends dis moi que c’est une blague ? Tu t’es tapée d’autres filles ? Réponds-moi Nolan ! » Il haussa les épaules.
« C’est arrivé une fois. » Tu ne sais plus si c’est ton coeur brisé ou la claque que tu lui assénas qui te boulversé le plus. Ton sac dans la main, tu quittas son appartement sur le champ. Ce fut la dernière fois que tu le vis.
Ton retour fut aussi brutal que possible. L’indépendance et l’anonymat à laquelle tu avais goûté en France te manquait déjà. Et puis lui aussi. Lui qui avait marqué ton deuxième semestre. Lui qui t’avait jeté aussi vite qu’il t’avait conquise.
« Bois. Bois. Bois. » Le brouhaha des encouragements te galvanise. Et tu les enfiles ces verres. T’as envie de le remporter ce titre. Celui de plus grosse fêtarde d’Hashford Hill. Tu meurs d’envie de casser l’image de jeune fille lisse que tu avais eu avant ton départ pour la France. Marre d’être la fille du Révérend Thomson, marre d’être à l’Eglise tous les dimanches, marre qu’aucun mec ne t’approche parce que leurs parents leur ont demandé de ne pas toucher à la fille Thomson, que ce serait mal vu par la communauté d’Hashford Hill. Et ce soir, ils semblaient bien l’avoir oublié que t’étais la fille Thomson. Tu descends ton troisième verre en riant. T’as même pas vu la personne qui vient de se mêler au groupe. T’as pas fait attention à sa chevelure brune ni à son regard contrarié quand il s’est aperçu que c’était toi qui était au centre de l’attention.
« Sienna ! » C’est seulement lorsqu’il t’a interpellé d’un ton réprobateur que t’as réalisé. Et encore, pas totalement. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Ça n’avait aucun sens. Il vivait en France. De quel droit se permettait-il de faire irruption dans ta vie, chez tes amis après t’avoir traité comme de la merde ? D’un air de défi, tu te saisis du premier verre que tu trouves sur la table avant de le lever devant lui :
« A la tienne Nolan ! » derrière l'écran, le créateurpseudo, prénom spf, pauline
âge, localisation 25 ans, paris
type de personnage inventé
crédits tumblr est ton ami
autrela douceur de ce forum