âge, lieu de naissance vingt trois hiver passés à hashford hill, né un vendredi treize, chat noir de la famille, adulte qui n'en a que le nom, reflet d'un gamin paumé dans le miroir, enfant aux grands rêves, aux grands espoirs pour une vie qui ne fait que commencer.
origines, nationalité l'écosse dans les veines, nom de famille glorieux, connu dans la région pour l'entreprise familiale. s'ajoutent à ça de lointaines origines espagnoles par la mère, trop dilué pour que ça se voit vraiment.
statut civil son nom est encore sur ses lèvres, sa voix dans sa tête comme une mélodie trop entêtante pour s'en débarrasser. seul, il essaye de l'effacer en s'abandonnant à des étreintes éphémères.
orientation sexuelle ciel, il aime les garçons. et y'a ses parents qui pensent que ce n'est qu'une phase, que ça va lui passer, que c'est pas vrai. c'est encore un truc pour se démarquer. et ciel, il l'aime lui, encore.
métier, occupation il rêve de reconnaissance, d'applaudissements, il veut fouler les planches, charmer juliette du bas du balcon. comédien en devenir, pour exaucer ses rêves d'enfant. sa marraine la bonne fée a trouvé un moyen pour qu’il touche ses rêves du bout des doigts, il bosse dans un cinéma, ça lui permet d’payer son loyer.
situation financière il s'en sort tout juste. l'indépendance à un prix, il le sait bien et il y tient. pour rien au monde, il n'abandonnerait ce qu'il a si difficilement obtenu.
situation familiale famille d'apparence, un père stricte, une mère effacée, un grand frère modèle et une sœur princesse. au milieu de toute ça, ciel, enfant naïf et optimiste, chat noir, trop différent d'eux.
en ville depuis sa naissance, il connaît la ville comme sa poche, à parcourir les rues une fois les étoiles dans le ciel, à les regarder en essayant de deviner les constellations.
groupe la nuit étoilée de van gogh traits de caractère sensible, impulsif, naïf, rêveur, bordélique, passionné, bonne mémoire, franc, comédien, égoïste, joueur, optimiste.
why can't we be friends, when we are lovers ?pourquoi tu souris ? il n’y a rien de drôle.
prends exemple sur ton frère.
tiens toi droit.
non, pas comme ça.
fais attention.
ciel, tu es un byrne, et un byrne se respecte.
ne traîne pas avec des gens de ce genre.
tu feras de grandes études, tu verras.
rends nous fier.
des phrases qui parfois encore, ressurgissent dans son esprit, comme une morsure, un rappel à l’ordre. ciel.
né un vendredi treize. sa mère voyait ça comme un mauvais présage, sa grand mère comme une marque de chance.
enfant du milieu, éclipsé par l'aîné, si parfait, si intelligent. et ciel toujours pas assez.
un gamin curieux pourtant, joueur, rieur, il court dans la maison, manque de faire tomber les vases, se fait gentiment rabrouer par sa nounou avant que l'ombre menaçante du père revienne.
arrête tes bêtises, ciel, à dix ans, tu n'es plus un enfant. qu'il lui disait, sévère. et sa mère dans son ombre, un verre à la main, le regard dans le vague, écoute le, tu verras, c'est pour toi.
ça change doucement en grandissant. pas de regards méprisants à l'école, rien de tout ça, juste des enfants comme lui, qui le comprennent. et puis, la lumière de la grand mère, petit paradis dans son enfer parental.
elle le prend par la main, l'emmène dans les musées, au théâtre, juste à la plage, les pieds dans le sable.
il se barbouille le visage de sucre, se tâche de peinture, appuie sur les touches du piano en riant, créant un capharnaüm créatif.
il veut plus retourner à la maison ciel, il veut passer ses nuits dans le jardin de sa grand mère, la tête dans les étoiles, alors qu'elle lui raconte les constellations, l'univers.
un artiste en devenir. une passion pour la littérature, pour les bouquins interdits dans la bibliothèque.
shakespeare, moliere, wilde, salinger.
il s'imagine incarner ses héros, il rêve d'aventure, de passion amoureuse, il rêve de choses que sa prison dorée ne pourrait lui offrir.
et puis, y'a cette petite voix qui lui dit, bientôt, tu verras, tu partiras. t'auras plus besoin d'eux, tu ne dépendras que de toi ciel.
dix huit ans fêté. réunion d'amis, rire sur la plage alors qu'on projette déjà de partir. la chaleur de l'espagne, les monuments de l'italie, l'histoire de la grèce, juste fuir pour se trouver soi même.
il se souvient d'être rentré ce soir là, on l'attendait à table. son frère, sa sœur, ses parents.
mon fils, tu es un adulte, ne nous déçoit pas.
oh, s'il savait, ciel, ce que tu planifiais.
il s'est barré. fin d'année, une nuit, il a pris ses affaires, dans un vieux sac en tissus.
il est sorti par la grande porte, il l'a claqué, en riant pour cette nouvelle liberté.
sa grand mère comme soutient, il avait réussi à trouver un studio. pas grand chose, une pièce, une petite cuisine, une cabine de douche, mais il était seul. indépendant.
elle lui a trouvé un petit boulot, au cinéma. il sert le pop corn, déchire les billets, surveille les salles mais surtout, il voit les acteurs.
c'est son moyen d'étudier. et puis, y'a ces grandes salles et la salle de théâtre, au sous sol. il aime y traîner, se mettre sur la scène, imaginer les projecteurs sur lui, le public qui l'applaudit, lui.
il a obtenu ce moyen de jouer, grâce au cercle. citation sur un prospectus, il lui en a pas fallu plus pour être attiré.
il a débarqué, un peu paumé parmi eux. accueilli comme s'il était un frère perdu de vue, comme s'il était la pièce manquante d'un puzzle immense. il s'est senti à sa place, ce jour là.
et puis, y'a lui. orion. sauvé, avant de toucher le fond, de finir dans l’vide. il a eu son cœur, ses premières fois, parce que ciel, avant, il connaissait pas.
la chaleur dans le ventre, les joues rouges, les rires idiots, les étreintes, le désir, les soupires, et juste ces caresses, de ses doigts sur son corps, de ses mots sur son esprit.
happé par tout ça, aveuglé par cet amour violent, il s’est laissé allé, inconscient, amoureux, bêtement amoureux.
et puis, y’a eu les murmures de ses parents, à son oreille, ses amis, les conseils.
c’était pas bon, mais dieu qu’il s’en foutait, il l’aimait non ?
et puis un soir, la dispute de trop, les joues salées, il est parti. il a succombé à l’inconnu, à un autre. il est rentré, marqué.
ciel, il pouvait plus faire semblant.
il s’dit que c’était douloureux, que ça l’est toujours, que c’était nécessaire, quelque part.
je suis désolé.mais que putain, il l’aime encore.
y’a que son image, sur la toile blanche de ses rêves, qu’eux, comme acteurs, eux contre le reste du monde.
derrière l'écran, le créateurpseudo, prénom art3mis, emma
âge, localisation majeure, france.
type de personnage pré lien de
@lazio detrova et scénario de
@orion sinclair crédits argh, j'ai pas changé les gifs donc aucun
autrej'vous aime déjà ptn.